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 Les origines de la cité.

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Alkantar

Alkantar


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Date d'inscription : 10/05/2008

Les origines de la cité.  Empty
MessageSujet: Les origines de la cité.    Les origines de la cité.  Icon_minitimeDim 14 Nov 2010 - 1:11

Comme souvent, le vent se lève sur le désert, soulevant quelques petits grains de sables qui s’insinuent dans vos vêtements, vos cheveux ainsi que vos yeux. Un souffle puissant s’engouffre dans les rues d’une ville bientôt morte, vestiges d’une peuplade autrefois florissante et même influente sur le continent de Sato, c’était ainsi en tout cas avant que ces milliers hectares ne deviennent que sable et roches. Cette terre dévastée par le premier passage des Néphilims ces êtres surpuissants, effleurant du bout des griffes le statut de divinité, qui ont en quelques années décimé des dizaines de population, jusqu’au dernier de ses représentants et même si certaines de ces antiques civilisations subsistent encore, le retour récent des Néphilims signe sans nul doute leur fin …

Les lourdes portes de l’enceinte de cette ville se referment alors lentement contre le vent déjà enragé, les habitants vérifient que les portes tiennent et s’en vont précipitamment se terrer dans leur maison, attendant que la plus que plausible colère du désert passe sans faire trop de dégâts à ce qui leur reste. A vrai dire, cela fait des années que l’animation de la ville est rythmée en fonction de l’affluence des tempêtes de sable, c’est donc en sécurité que nos chers citadins se sentent en ce début d’après midi satosien, mais c’est sans savoir qu’à quelques centaines de mètres un homme marche en leur direction. Il sait lui aussi que la tempête est à son prélude, qu’elle ne tardera pas, cela fait quelques années que cet homme arpente Sato en quête d’un quelconque entrainement, de têtes à faire voler et rouler dans les dunes. Un large chapeau noir sur sa tête, maintenant difficilement sa longue chevelure sombre emportée par les vents, l’ombre du chapeau dissimulant un visage blanc au teint mat, tel un mort, les yeux injectés de sang. Son épée sur l’épaule, le pommeau noir comme le granit et la lame rouge comme le sang encore coulant, elle trouve ses origines dans les trésors d’Eikon, un des Néphilims qui erre sur Sato.

Après quelques minutes supplémentaires de marche dans le sable, il arrive enfin en face de la porte principale, verrouillée de l’intérieur par une poutre en chêne qui ne tiendra pas longtemps alors que l’homme commence à pousser sur la porte de droite avec son bras libre d’une lame. Les craquements du bois se mêlent aux bruits du vent dans la ville, pour finir par un énorme fracas, annonçant la fin de cette poutre sans même que ce guerrier n’ait eu à broncher. Ce capharnaüm eut vite fait d’ameuter une large partie des habitants qui furent alors face à un homme dépassant avec aisance les deux mètres qui tendait son épée et son bras sur la gauche. Un sifflement brisa l’étrange silence qui s’était installé dans la ville pendant quelques secondes, suivi de plusieurs cris et du son sourd d’un corps qui s’affaisse dans le sable, quelques uns rêvent pendant une fraction de seconde de pouvoir prendre leurs jambes à leur cou mais il ne leur en laissera pas le temps, déjà tous les corps tombent sur le sol, pas plus d’une minute après le premier.

Le calme revient progressivement dans la cité, certains habitants sont encore en vie, ceux qui n’ont pas quitté leur maison pour être plus précis ainsi que les rares dont la tête n’a pas volé dans l’allée principale de la ville, le meurtrier se penche sur deux corps encore frémissant, les attrape par le col et les traine dans le sable jusqu’à la place centrale, représentée par une grande surface de blocs de roche taillée. Il sort une dague qu’il plante sèchement dans le poignet du premier individu qu’il avait pris avec lui et répète le rituel sur le second, les fixant à la roche jusqu’à ce qu’ils rendent leur dernier souffle, trop faibles pour se libérer par eux-mêmes. Il se redressa et retourna à l’entrée de la ville, il referma calmement les deux portes qu’il bloqua ensemble avant d’à nouveau se mettre au centre de cette place publique emportant avec lui dans sa marche, un troisième corps un peu moins blessé que ses deux autres amis et qui par conséquent demandera l’usage de deux dagues …

Je suis Alkantar, je sais qu’il en reste dans les maisons, je sais que certains se cachent, qu’ils craignent plus que tout la douleur que je pourrais leur prodiguer … C’est pourquoi je vous laisse le choix, soit vous sortez de vos maisons et je vous fais la promesse que votre fin sera rapide et sans douleur ou alors je dois venir vous trouver dans vos habitations et vous finirez comme ce trio de misérables et souffrirez du sable qui rentrera dans vos plaies pendant la tempête à venir … il ne vous reste qu’une heure avant son arrivée, réfléchissez bien …

Durant cette dernière heure, chaque habitant caché sans exception vint faire face à sa mort et fut exécuté comme promis par Alkantar, d’un seul coup net qui leur coupait, l’un après l’autre, la tête. Bien que cette longue mascarade mortuaire ne fut guère palpitante pour Alkantar, il avait de tout temps été un homme de parole et il ne dérogea point à sa règle ce jour là. Une fois ce cérémonial fini, il essuie lentement la lame de son épée avant de la ranger dans son long fourreau d'acier orné d'inscriptions à la signification inconnue de bien des gens. Il lève légèrement la tête vers le ciel, l'air suspicieux, la lumière diminue peu à peu, la tempête est enfin là. Il enlève son chapeau qu'il cache sous sa longue toge sombre bien à l'abri du vent. Il a tout juste le temps de s'entourer la gorge et la bouche d'un long tissu et de faire glisser sa capuche jusqu'au début de son arcade sourcilière avant de recevoir les premiers vents vraiment chargés de sable dans le dos. N'ayant point envie d'avancer dans les rues à l'aveuglette en quête de la première habitation valable, il s'assied en tailleur dans le sable, toujours dos au vent jusqu'à ce que celui-ci retombe ...

[ … ]

Actuellement, Alkantar ne tue plus jamais complètement ses victimes lorsqu’il en a l’occasion il préfère largement les ficeler et les apporter jusqu’à cette cité vidée de toute vie humaine pour qu’ils subissent à leur tour le supplice du trio. Brûlé par le soleil, le vent et le sable bouillant … ville qu’il se plait à dénommer : Crématoriùm. Cette ville qui ne vit que par la seule présence d’Alkantar mais aussi, plus récemment, de celle de carnivores du désert, attirés par l’odeur de la chair en putréfaction, désireux d’aller grappiller quelques morceaux de viandes sur des corps encore en vie pour certains. Des rumeurs circulent sur Alkantar et sa ville, on dit qu’il désire avoir quelques disciples à ces côtés, afin de perpétuer ce vice qu’est la cuisson des victimes …

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